Présentation d’Eric NIEL :
Né en 1961 Eric Niel, passe son enfance près de Poitiers. Très tôt il est intéressé par les arts martiaux et pratique les arts vietnamiens sous la conduite de Jean Jacques Allemandou.
Afin de poursuivre ses études, il arrête son apprentissage et passe à d’autre styles de combats comme la boxe française, le kick boxing sans toutefois oublier ses premières années.
Lors d’une compétition de kick boxing, blessé au genou, il doit tout arrêter. Ainsi pendant plusieurs années, il se consacre à son activité professionnelle. Lors de ses voyages, il est confronté à plusieurs agressions et constate l’importance d’éléments qui lui ont jusqu’alors échappé :
tout d’abord la confrontation n’a rien avoir avec une compétition. Les aspects ayant trait au contrôle et à la psychologie sont très importants comme pour la compétition mais agissent différemment. Enfin certaines techniques soumises au stress de la situation ne fonctionnent pas. En fait très peu ” fonctionnent “.
Il remet donc en question un enseignement trop basé sur la compétition sportive, et revient à contre courant de l’époque, à des éléments plus traditionnels du combat, plus structurants et plus éducatifs. Face à cette réflexion, il note l’apparition des techniques ” passe partout ” et sensées résoudre toutes les situations. Ce phénomène est d’autant plus important que la prolifération des styles, tend à créer la confusion dans l’esprit du grand public. Enfin, il lui apparaît que les aspects comme la santé, sont trop souvent absents dans les paramètres des clubs trop portés sur l’aspect compétitif.
Il rencontre alors Monsieur LASPOUGEAS qui lui indique la pratique du TAI CHI CHUAN style YANG qu’il va aussi pratiquer à l’école de Monsieur KOU. Il renoue ainsi avec les arts martiaux traditionnels Chinois et découvre les aspects martiaux énergétiques, et de santé propre au TAI CHI CHUAN qui lui permettent de recouvrer la mobilité de son genou. Mais c’est la rencontre avec Maître LEE WONG, d’origine Vietnamienne qui va être déterminante dans son orientation. Il découvre Le WING CHUN KUNG FU et continue la pratique le TAI CHI CHUAN et notamment les armes.
Présentation de l’association
C’est en 2002 qu’Eric Niel crée à Versailles l’école “Lee Siu Lung”. Ses objectifs sont de développer le WING CHUN KUNG FU, le TAI CHI CHUAN, le VIET VO DAO et le VINH XUAN, dans une optique traditionnelle et martiale, mais également ouverte sur le monde actuel où les valeurs qui sont attachées aux arts martiaux sont présentes. L’école se veut aussi une porte ouverte sur les autres styles martiaux et les autres écoles avec tolérance et passion, ainsi que sur la culture asiatique dans son ensemble au travers de la calligraphie, la peinture, la littérature, le cinéma et les voyages.
Les premiers grades de l’école
Autrefois dans le plus pur enseignement traditionnel des arts martiaux, les grades n’existaient pas, et c’était le maître après des années d’étude qui décidait du niveau atteint. Aujourd’hui afin de proposer aux élèves de se situer dans leur progression, un système de grades internes à l’école a été crée qui s’articule autour du niveau débutant, avancé, assistant et instructeur. La ceinture noire qui correspond au niveau d’instructeur 1er niveau doit faire l’objet d’un examen fédéral à la FF Wushu auquel l’école est affiliée. En ce qui concerne le Tai Chi Chuan il n’existe pas de grades.
Pour le VIET VO DAO et LE VINH XUAN les grades seront validés par la Fédération de Võ cô truyên Viêt Nam de France.
Réception à Anthony du passage de grade d’Eric Niel au grade de 13 ème cap organisé par la Fédération de Vo Co Truyen Vietnam en France le samedi 02 Juin 2012.
La fédération était representée par:
Président : M. Serge SCIBERRAS
Vice Président : M. Philippe DANG VAN SUNG
Vice Président : M. André JOUBIER
Je remercie mes élèves qui ont bien voulu m’assister pour la démonstration qui a suivi cette cérémonie à savoir:
Mrs Didier Mobetie, Michael Bendahou, et Bernard Bolnet pour les photos.
Combats libres
Le combat libre n’est pas pratiqué à l’ecole avant le grade de ceinture verte ce qui peux correspondre à un an et demi de pratique régulière. Pour pratiquer correctement et sans danger un assaut libre il faut avoir acquis une solide technique de base et l’automatisme des gestes. Des qualités de contrôle et de sang froid sont indispensables. Toutefois pour éviter tout débordement,il est exigé le port de certaines protections. Cet échange mutuel de techniques de combat, encadré et sécurisé doivent apporter à l’élève, rapidité, courage, et maîtrise de soi.
La compétition
Elle n’est pas pratiquée au sein de l’école. Toutefois dans un esprit d’évolution et d’ouverture l’école laisse le choix aux élèves qui souhaitent s’engager dans cette voix de faire leur propre expérience.
Remerciements
Ce site est dédié à la mémoire de Jean-jacques ALLEMANDOU qui nous a quitté trop tôt et qui aimait les arts martiaux Vietnamiens, ainsi qu’à mes élèves.
Ce site est dédié à mes Parents et Grands Parents.
Je remercie mes Maitres et Professeurs connus et anonymes qui ont bien voulu partager avec moi ces vingt dernières années les connaissances qu’à mon tour j’essai de transmettre à mes élèves.
“La lumière de l’ expérience n’éclaire que le chemin personnellement parcouru” (proverbe Chinois)