Le Chin Na est probablement aussi vieux que les techniques de lutte. Il a sans doute une origine chinoise.
Le chin na s’est sans doute peaufiné au fur et à mesure que les connaissances de l’anatomie et de l’acupuncture se précisait. En effet ce système de combat fait une large place à une connaissance poussée de l’anatomie humaine. Le chin na, toutefois, ne constitue pas un art martial en lui-même. Quasiment tous les arts martiaux Chinois et Vietnamiens enseignent à des degrés divers certaines techniques du chin na. Cependant, certaines écoles utilisent plus que d’autres cette approche du combat. Le chin na comporte une théorie très poussée qui en fait un système hautement efficace et adaptable à bien des arts martiaux. Il est souvent divisé en cinq catégories :
- Action sur les muscles/tendons : Fen Gin
- Action sur les os/articulations : Tsuoh Guu
- Action sur la respiration : Bih Chi
- Action sur la circulation sanguine : Duann Mie
- Action sur la circulation énergétique : Dim Mak (points vitaux)
Cependant, il est rare qu’une technique de chin na n’ait qu’un seul effet. Ainsi une technique pour déchirer les tendons peut aussi disloquer une articulation.
Le chin na n’est pas qu’un ensemble de clés de bras. Il comprend des contrôles aux doigts, aux poignets, aux coudes, aux épaules, au cou, à la taille, aux genoux, aux pieds , des attaques aux points vitaux, mais aussi des étranglements. Par ailleurs, son champ d’application comprend aussi la confrontation avec une personne armée ou avec des adversaires multiples.