Xingyiquan/ 形意拳 (Hsing I Ch’uan)
Le xingyiquan ou xing yi quan ou boxe xingyi ou hsing i ch’uan (chinois : 形意拳 ; pinyin : xíngyìquán) est un art martial chinois interne inspiré par la philosophie taoïste. Le xingyiquan se caractérise par des mouvements explosifs percutants liés à des déplacements linéaires ou en zigzag (esquive).
Le xingyiquan se divise en trois grandes branches régionales : le Xingyiquan du Shanxi, dit orthodoxe, le xingyiquan du Henan ou xinyiliuhequan (心意六和拳 boxe du cœur des six harmonies) et le xingyiquan du Hebei. À cela s’ajoutent des formes claniques parfois rattachées aux courants majeurs mais qui s’en différencient subtilement.
Les études les plus sérieuses font remonter la création initiale du xingyiquan à Ji Jike (Ji Longfeng), même si la paternité mythologique du style est attribuée à Yue Fei, un général connu dans l’histoire chinoise ayant vécu sous la dynastie Song (XIIe siècle). Certains rattachent le style à une excroissance de Shaolin, en raison d’une méthode appelée xingyiba et qui aurait été pratiquée au sein de la partie de l’école interne de Shaolin (少林内派Shaolinneipai).
Il est l’un des trois grands courants de l’interne avec le Bagua Zhang et le Taiji Quan.
Il est considéré comme étant l’un des styles les plus puissants et orienté combat en Chine, et depuis longtemps il s’est fait connaître par son efficacité directe, cependant peu de gens connaissent véritablement les méthodes d’entraînement de ce style.
Ce style peut être parfois qualifié de dur car mettant en action des mécanismes physiques rapides et puissants comparables, en apparence, à ceux des styles externes. Ceci est dû au fait qu’il a pour origine un style externe qui s’est transformé en interne au cours de son histoire.